Il fallait tendre l'oreille
ll fallait tendre l’oreille. Il y a quelques jours, une douce mélodie s’est échappée de la nef du Musée des Arts Décoratifs. Pendant quelques instants, ce sont les notes de Donizetti qui sont venues troubler le silence et l’ennui laissés par l'absence de visiteurs et passants.
Même phénomène au Grand Palais ou encore à la grande galerie de l'Évolution du Musée national d'histoire naturelle... On n'entendait plus les rugissements des fauves ou barrissements du grand éléphant. Non, les seules sons qui sortaient de la galerie étaient de douces notes de musique.. Mais qui en est à l’origine ?
A vrai dire, ils sont deux : Camille et son violoncelle. Ensemble, ils réveillent les musées parisiens abandonnés depuis le début du confinement grâce aux mélodies de Ravel et de Gluck. Même si vous n’êtes malheureusement pas invités aux représentations, vous pouvez suivre les aventures de Camille et son violoncelle sur leur page instagram et découvrir le dernier lieu qu’ils ont sorti de sa solitude : la galerie des Glaces de Versailles.
Crédits photos: JB Domenech & Édouard Brane